Amadou Barry
Journal d'un exilé
Julliard
Littérature générale
Biographie
Il y a des livres qui percutent. Qui bousculent.
Le premier roman d'Amadou Barry, 26 ans, est de ceux-là. Il y a quelques années, il est obligé de fuir la Guinée pour raisons politiques. Quand il arrive en France, il ne connait personne.
Ce roman est l'histoire de ces oubliés, un siècle après Journal du voleur de Jean Genet ou comment la littérature raconte la violence de la société et la marginalité.
Un exilé en situation irrégulière décide de prendre la parole pour rendre justice à son ami, mort sur le pavé dans l’indifférence générale. Alors que le silence est le lot commun de tous les exilés, lui se fait, et fait au lecteur une promesse : celle de vivre, et de raconter.
© Astrid di Crollalanza

Synopsis
Dramé se rêvait député, footballeur professionnel, ou simple père au foyer…
Rien ne prédestinait ce Guinéen à l’exil, ce grand voyage vers l’inconnu, qu’un coup du sort l’a pourtant forcé à accomplir, seul.
À son arrivée dans le pays des droits de l’homme, il espère trouver un îlot de tranquillité et de répit, mais c’est la précarité, la pénurie de logements, les marginaux à chaque coin de rue, l’impuissance des associations d’aide aux étrangers et l’indifférence de l’administration qui l’attendent. Il échoue en périphérie de la capitale, au milieu d’une foule d’exilés de toutes nationalités qui vivent retranchés dans un tunnel.
Parmi eux, Fodié, un Ivoirien féru de livres, philosophe à ses heures, accepte de l’accueillir dans sa tente. C’est le début d’une complicité fraternelle, dans un quotidien de violence et de dénuement, que la disparition tragique de Fodié va interrompre brutalement.
Livré au tunnel et à lui-même, Dramé décide alors d’écrire l’histoire de son ami.
Agenda sur le salon
Amadou Barry sera présent durant les trois jours.