Mathieu Bobin
Histoire d'un tournage
Récit en peinture du tournage du film d'Anne Le Ny
Les Funambules
Biographie
Matthieu Bobin est né en 1971 à Paris. Diplômé des Arts Décoratifs de Strasbourg, il expose ses tableaux dès sa sortie de l’Ecole, d’abord au cours d’expositions privées, puis très vite dans des centres culturels et des galeries d’art à Paris et en Bretagne. Il collabore parallèlement avec des agences comme illustrateur pour la presse et la publicité.
L’artiste vit aujourd’hui à Vannes dans le Morbihan. En 2004, avec son épouse, il y a fondé la galerie Les Funambules où il a partagé ses murs pendant 20 ans avec d’autres artistes issus d’une sélection sensible et exigeante.
Matthieu Bobin publie ici son premier ouvrage.
Longtemps attaché à la ligne du dessin, qu’il arrive naturellement à garder à l’encre ou à la gouache, Matthieu Bobin prend un important virage en 2017 en travaillant plus en lumière à l’acrylique et aux pigments d’abord sur toile puis sur bois. Cette nouvelle technique lui permet de se lancer dans de plus grands formats et de décliner sa palette dans les tons très sensibles qui font aujourd’hui la richesse de son travail.
Moins attaché aux personnages, les thèmes de ses tableaux s’inscrivent dans la continuité des ambiances que Matthieu Bobin affectionne. On retrouve des paysages de mer et des scènes de navigation dans le Golfe du Morbihan, des intérieurs feutrés, des moments calmes et suspendus qui portent à la méditation.
Synopsis
Il est des aventures qui s’offrent à vous et dont il faut savoir se saisir.
Voilà ce qui est arrivé à Mathieu Bobin lors du repérage du film Dis-moi juste que tu m’aimes à Vannes, tourné à Vannes à l'automne 2023 avec un casting de rêve : Vanessa Paradis, Elodie Bouchez, Omar Sy, José Garcia
Le chemin de l'artiste peintre sensible et curieux a croisé celui d’Anne Le Ny, réalisatrice bienveillante et humaniste. De la simplicité de cette rencontre est née l’idée d’un reportage dessiné sur le tournage, et finalement celle de ce livre.
Parachuté dans cette aventure aussi inattendue qu’inspirante, muni de ses carnets de croquis et de son regard candide, Matthieu Bobin s’est glissé dans l’étonnante fourmilière du tournage. Il en tient un véritable journal et propose un regard très personnel sur ce qui se cache dans l’ombre des projecteurs.
En observateur discret, émerveillé par le travail du directeur de la photographie, le peintre a cherché avec ses outils à retranscrire aussi fidèlement que possible la finesse de la lumière de Laurent Dailland. Ses croquis esquissés sur le vif et ses peintures réalisées avec le recul de l’atelier racontent, à travers ce prisme assumé, l’effervescence des préparatifs, la concentration des équipes, techniciens et comédiens, les complicités, les instants suspendus. Tous les moments saisis au vol qui font la magie de cette aventure collective.
En multipliant les outils et les techniques - fusain, acrylique sur bois et sur papier, encre, crayon -, Matthieu Bobin s’est donné une grande liberté de travail. On retrouve au fil des pages sa volonté d’allier l’efficacité de la ligne à la subtilité des couleurs à travers les nuances de gris colorés qu’on lui connaît.
Bibliographie